Notre contribution

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Un cours d’éducation à la santé mentale

Certains aspects de notre société moderne nuisent à la santé mentale des jeunes, notamment :

  • La mauvaise hygiène de vie
  • Les inégalités économiques
  • La surutilisation des écrans
  • La surprotection et le manque de résilience
  • La valorisation du résultat plutôt que l’effort
  • L’incertitude face à l’avenir

À la base, il faut outiller nos jeunes à comprendre leurs émotions, à développer de saines habitudes de vie et à se protéger des facteurs de risque des troubles mentaux. À l’autre bout du spectre, il faut dépister plus tôt les difficultés d’apprentissage et les problématiques sous-jacentes qui peuvent avoir une importance sur le développement des troubles mentaux chez les enfants et les adolescents.

Pour y arriver, nous proposons d’intégrer, dans le cursus scolaire québécois, un cours d’éducation à la santé mentale. L’apprentissage scolaire débuterait idéalement de la maternelle et se poursuivrait jusqu’à la fin du secondaire.

Pour en savoir plus

Sur le cours

Le cours d’éducation à la santé mentale inclurait notamment deux aspects : l’apprentissage des compétences sociales et émotionnelles — souvent représenté par un acronyme (SEL), Social and Emotional Learning ainsi que la littératie en santé mentale (Mental Health Litteracy).
Les objectifs visés par ce cours sont les suivants :
  • Augmenter la résilience de nos jeunes face aux facteurs de stress
  • Réduire le niveau de détresse chez les jeunes.
  • Conscientiser les jeunes aux concepts de santé mentale.
  • Permettre aux jeunes de demander promptement de l’aide en cas de besoin.
  • Éviter que les troubles de santé mentale ne deviennent chroniques.

De telles initiatives ont déjà été mises en place dans plusieurs pays et les bénéfices sont sans équivoque :

  • Les enfants qui sont entrainés à reconnaître et comprendre leurs émotions améliorent à long terme leurs résultats scolaires, mais aussi leurs relations avec les autres tout en diminuant leur anxiété.
  • La prévalence des troubles mentaux est 13,5 % plus faible chez les étudiants qui ont participé à ce type de programmes.
  • Le taux de diplomation est 6 % plus élevé chez les étudiants ayant participé à ce type de programmes et leur performance scolaire est 11 % plus élevée.
  • Même constat pour le taux de consommation de drogues et le taux d’arrestation qui sont respectivement 6 % et 19 % plus faibles chez les étudiants qui ont participé à ce type de programmes.
Consulter nos interventions dans la presse en lien avec le Mouvement.

Autres initiatives de nos membres

L’engagement envers la santé mentale des jeunes est clair et plusieurs acteurs de la société mettent actuellement en place des initiatives pour prévenir la détresse.

L’OTSTCFQ souhaite que la participation à ce mouvement visant l’amélioration de la santé mentale des jeunes du Québec contribuera à éveiller les consciences, à favoriser un dialogue social à ce sujet et à faire émerger des pistes de solution diversifiées, prometteuses et rassembleuses. Lire plus